Actualité des livres de géographie & de géopolitique • Le blog de la Librairie La GéoGraphie

Nouvelles et prochaines parutions • Actualités • Critiques et analyses

Les géographies, dit le géographe, sont les livres les plus sérieux de tous les livres. Elles ne se démodent jamais. Il est très rare qu’une montagne change de place. Il est très rare qu'un océan se vide de son eau. Nous écrivons des choses éternelles.
Antoine de Saint Exupéry. Le Petit Prince

vendredi 31 mai 2013

Aspects géographiques des stratégies de recrutement des centres de formation du football français.


Bertrand Piraudeau
Le recrutement dans le football français
Histoire, logiques et enjeux géographiques
Paris, L'Harmattan, 2013. 196 pages, 13,5 x 21,5 cm, broché.


Voici exposées les conditions d'implantation des centres de formation, puis étudiées les différentes étapes du processus complexe des recrutements et les modalités de la réglementation spatiale de la détection des jeunes footballeurs. Enfin sont abordés les "espaces ressources" des centres de formation du football français. Illustré par de nombreuses cartes, l'ouvrage dégage les aspects géographiques des stratégies de recrutement des centres de formation du football français.

Commande :  19,50 € > 18,53 €

Pour une géographie et une gestion intégrées du littoral


Lydie Goeldner-Gianella
Dépoldériser en Europe occidentale. Pour une géographie et une gestion intégrées du littoral
Paris, Publications de la Sorbonne, 2013. 340 pages, 16 x 24 cm, broché.


Cet ouvrage de géographie de l'environnement présente le mouvement de dépoldérisation qui s'est propagé en Europe occidentale à partir des années 1980, c'est-à-dire le retour délibéré à la mer de marais qui avaient été endigués et asséchés en vue d'une exploitation agricole. Si ce processus de retour à la mer peut paraître anecdotique en termes surfaciques, il pose en réalité des questions fondamentales et paradoxales, car il traduit une rupture spectaculaire dans l'histoire environnementale de l'Europe.
Pourquoi, en effet, n'y poldérise-t-on plus et en est-on arrivé à dépoldériser, alors que, durant un millénaire, on a ressenti le besoin de créer 15 000 km2 de terres nouvelles pour des raisons non seulement économiques et démographiques mais aussi défensives ? Répondre à ces questions conduit à analyser les enjeux qui accompagnent la dépoldérisation, sur les plans environnemental, économique, paysager, socioculturel, défensif et juridique. On s'est ainsi interrogé sur l'intérêt écologique d'une submersion des polders, sur l'intérêt économique a priori paradoxal de rendre à la mer des terres longtemps exploitées, sur les avantages paysagers d'un mouvement anéantissant le travail réalisé par l'homme pendant un millénaire et, enfin, sur l'intérêt d'une politique de destruction des digues affaiblissant apparemment la protection des côtes dans une région de tempêtes et un contexte d'élévation eustatique.
Pour saisir les moteurs et les entraves à ce processus, il a paru essentiel de se pencher également sur les acteurs capables de mettre en oeuvre une politique aussi inattendue et parfois controversée, sur les réactions, les représentations et les traits culturels des sociétés qui ont été confrontées à cet abandon volontaire de terres à la nature, de même que sur les conflits que cela a entraînés. Cet ouvrage propose une étude intégrée de la dépoldérisation en Europe, plaçant ainsi la conjoncture climatique et les dynamiques physiques et écologiques de restauration des marais au même plan que les enjeux, les acteurs, les cultures et les représentations sociales.
Lydie Goeldner-Gianella est géographe, spécialiste de questions littorales et environnementales en France et en Europe, professeur à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et rattachée à l'UMR 8586 PRODIG

Commande :  37 € > 35,15 €

Modelo Barcelona trente ans après


Hovig Ter Minassian
Changer Barcelone. Politiques publiques et gentrification dans le centre ancien (Ciutat Vella)
Toulouse, Presses universitaires du Mirail, 2013. 315 pages, 16 x 24 cm, broché.


Capitale catalane, cœur économique de l’Espagne, métropole méditerranéenne, siège de l’exposition universelle de 1929 et des Jeux olympiques de 1992, Barcelone a traversé l’histoire. Depuis les années 1980, ses quartiers anciens – la « Ciutat Vella » des Barcelonais – ont fait l’objet d’une politique ambitieuse associant réhabilitation du patrimoine, développement du tourisme et construction de nouveaux équipements culturels et de logements sociaux : un Modelo Barcelona dont on connaît mieux, trente ans après, les limites.
L’ouvrage livre une analyse des transformations sociales et urbaines contemporaines qui ont bouleversé le paysage des quartiers anciens de Barcelone. L’exemple de la métropole catalane est une invitation à s’interroger sur les mutations qui affectent les grandes villes européennes depuis les années 1980 : patrimonialisation, développement du tourisme urbain, mais aussi gentrification, transformation démographique des quartiers anciens et renouvellement de leur population, parfois au détriment de leurs catégories populaires.

Hovig Ter Minassian est géographe, maître de conférences à l’université François Rabelais de Tours et membre de l’équipe CoST du laboratoire CITERES (UMR 7324). Spécialiste de Barcelone, ses travaux portent sur la gentrification, le patrimoine, l’action publique et plus généralement sur les transformations sociales et urbaines des quartiers anciens.

Commande :  18 € > 17,10 €

Les quartiers historiques et leur "mise en tourisme"


Sous la direction d'Etienne Berthold
Les quartiers historiques. Pressions, enjeux, actions
Québec, Presses de l'Université de Laval, 2013. 262 pages, 15,2 x 23cm, broché.


À l'échelle mondiale, nombreuses sont les villes qui possèdent leur quartier historique, de Lyon à Boston, en passant par Hanoi. Qu'ils figurent ou non sur la liste des sites du patrimoine mondial de l'UNESCO, les quartiers historiques constituent des réalités complexes qui remplissent de nombreuses fonctions culturelles, sociales, économiques et politiques. En contrepartie, sous l'effet de l'activité et de l'économie touristiques, ils sont soumis à de fortes pressions qui affectent autant leur développement démographique que leur vie de quartier, ou encore la qualité du commerce qu'on y retrouve.
Les 13 contributions contenues dans cet ouvrage collectif explorent divers aspects relatifs à la construction des quartiers historiques et aux pressions qui découlent de leur "mise en tourisme". Universitaires et praticiens unissent ici leurs efforts pour présenter le quartier historique comme un enjeu dont le débat incombe à la fois aux décideurs politiques, aux administrateurs, aux savants et aux citoyens.

Commande :  26 € > 24,70 €

Paysage sensoriel de la ville


Sous la direction de Robert Beck, Ulrike Krampl & Emmanuelle Retaillaud-Bajac
Les cinq sens de la ville. Du Moyen Age à nos jours
Tours, Presses Universitaires François-Rabelais, 2013. 398 pages, 15,5 x 23,5 cm, broché.


Les sens font la ville. Les sens fondent en effet la réalité sociale de l'espace. La ville se voit et s'entend, elle s'aperçoit par les odeurs et les saveurs ; elle engage le toucher par les matériaux et formes qui la composent et le mouvement animé des êtres qui y évoluent. Doté d'un paysage sensoriel propre, l'urbanité d'un lieu se sent, se ressent comme une expérience intime et sociale, faites d'attentes culturelles et affectives : c'est l'ambiance de la ville.
L'appareil sensoriel dont est doté le corps humain est façonné par la société dans laquelle vit l'individu ; la faculté sensorielle des citadins peut ainsi être comprise comme une modalité (à la fois charnelle et culturelle) de la présence au monde, de rengagement dans l'espace social de la ville. Réfléchir sur les cinq sens de la ville amène à réfléchir sur l'ordre social et politique de l'espace urbain. C'est aussi comprendre que la ville façonne les perceptions sensorielles par une gestion, une administration et un contrôle des sens. De la ville médiévale à la "ville durable" de nos sociétés actuelles, la ville est sensuelle.

Commande :  22 € > 20,90 €

Les puissances maritimes


Cyrille P. Coutansais
Atlas des empires maritimes
Paris, CNRS Éditions, 2013. 290 pages, 24 x 18 cm, broché.


Pourquoi l’Angleterre a-t-elle réussi à bâtir un immense empire colonial et maritime, et non la Chine ? Comment Athènes, Rome, et Venise ont-elles successivement pris le contrôle de la Méditerranée et pourquoi Byzance n’y est-elle pas parvenue ? Pourquoi des empires maritimes naissants, comme ceux des Vikings ou des Hollandais, n’ont-ils jamais su pérenniser leur domination ? La réponse est dans cet atlas. L’auteur y raconte comment, siècle après siècle, la capacité de produire une flotte surclassant les autres et de monopoliser les échanges commerciaux a toujours été le fondement des grands imperium maritimes. Des Phéniciens aux colons britanniques, de Carthage à Zanzibar, de Philippe II d’Espagne à Napoléon, de la bataille de Lépante à celle de Midway, et jusqu’à l’hyperpuissance navale américaine, la vie et la mort des empires maritimes se déploient ici dans une fresque magistrale.
Cartes et illustrations historiques à l’appui, le lecteur découvrira dans ces pages les secrets de la puissance maritime à travers les âges et ceux des grands aventuriers, marins et découvreurs qui l’ont incarnée.
Conseiller juridique à l’état-major de la Marine, Cyrille P. Coutansais est spécialiste des questions maritimes et géopolitiques. Il a récemment publié Géopolitique des Océans.


Commande :  24,90 € > 23,65 €

Une approche globale des sociétés esclavagistes


Marcel Dorigny & Bernard Gainot
Atlas des esclavages. De l'Antiquité à nos jours
Paris, Autrement, 2013. 96 pages, 17 x 24 cm, broché.


En plus de 150 cartes et infographies, voici la longue histoire des pratiques esclavagistes, de l'Antiquité à nos à nos jours.

  • Une analyse mondiale de la traite des esclaves, du XVe au XIXe siècle, une approche globale et originale des sociétés esclavagistes. 
  • L'expansion de la traite par l'internationalisation des échanges, la diffusion des Lumières et l'essor du mouvement abolitionniste à l'échelle internationale. 
  • La permanence de l'esclavage et la complexité de ses héritages et de ses mémoires: un sujet toujours d'actualité.


Commande : 19,00 € > 18,05€

L’Amérique latine en 2012


Mondes émergents 2013. Amérique latine
Sous la direction de Georges Couffignal
2012, année charnière
Paris, La Documentation Française, 2013. 200 pages, 16 x 24 cm, broché.


Sommaire:
- 2012 : année charnière pour le futur de l'Amérique latine (Georges Couffignal)
- Mexique : bilan de la présidence Calderon et analyse des élections de 2012 (Ilán Bizberg)
- Bolivie : le gouvernement Morales à mi-mandat (Laurent Lacroix)
- Haïti après l’élection de M. Martelly (Jorge Heine)
- Les relations Brésil-Chine : asymétriques ou gagnant-gagnant ? (Frédéric Louault et Élodie Brun)
- La question de la drogue dans les relations États-Unis-Amérique latine (Isabelle Vagnoux)
- Amérique latine : la difficile relation entre médias et dirigeants (Erica Guevara)
- L'émergence politique et juridique de l'indianité en Amérique latine (Salvador Martí y Puig)
- La poésie mapuche (Hervé le Corre)
- 20 fiches-pays : l’Amérique latine en 2012


Commande : 19,50 €

mercredi 29 mai 2013

La géographie est-elle masculine ?


Géographie et cultures n° 83
Les espaces des masculinités
Paris, L'Harmattan, 2013. 152 pages, 15,7 x 24 cm, broché.


L'étude des masculinités est récente dans les sciences sociales. Elle l'est encore plus en géographie. Ce constat ne remet cependant pas en cause sa pertinence. Sa généalogie permet de tirer le fil qui est lié historiquement, épistémologiquement et politiquement à l'ensemble de ce que l'on appelle aujourd'hui "la géographie des sexes, genres et sexualités". 

Le positionnement scientifique de cette géographie est simple : les lieux n'ont de sens que parce que des corps s'y trouvent. Or ces corps sont l'expression de personnes "genrées" et sexuées dont les relations sociales qui les font interagir incluent la sexualité, quand ce n'est pas cette dernière qui conditionnent les relations sociales. 

L'étude de la masculinité, puis des masculinités, partagent les débats et les enjeux qui traversent ces thématiques et ces méthodologies de recherche. Un de ces enjeux concerne la production même de la connaissance : la géographie est-elle masculine ? Un autre concerne la production même de la masculinité : elle n'est pas une mais pluriel et ne relève pas que d'un sexe, mais d'un rapport entre les sexes. Un troisième soulève la question du pouvoir et de la domination, d'un genre sur l'autre, d'un sexe sur l'autre, d'une sexualité sur l'autre, dans et par l'espace.


Commande : 16,50 €

samedi 25 mai 2013

Un portrait des paysages géomorphologiques de la France



Sous la direction de Denis Mercier
Géomorphologie de la France
Paris, Dunod, 2013. 17,5 x 25 cm, 272 pages, broché.


Construit comme un triptyque, faisant se succéder un portrait des paysages géomorphologiques de la France dans leur diversité, cet ouvrage propose une analyse des réponses géoenvironnementales au changement global et une évocation des applications concrètes de la géomorphologie.
La géomorphologie est la science qui étudie les formes du relief terrestre, décrit les éléments constitutifs de l'architecture d'un territoire, explique leur genèse et leur évolution dans le temps et l'espace. Depuis quelques décennies, la géomorphologie a beaucoup évolué et des objets de recherche nouveaux sont apparus. La période récente a été en effet marquée par l'essor de la géomorphologie dynamique, les avancées réalisées en matière de géomorphologie quantitative et de modélisation, et l'implication croissante des géomorphologues français dans les la prévention des risques "naturels", la gestion des milieux et la valorisation du patrimoine.


Commande :  32 € > 30,40 €

Géopolitique du gaz de schiste


Diplomatie n°62
Géopolitique du gaz de schiste. La nouvelle révolution énergétique ?
Paris, AREION group, 2013. 98 pages, 23 x 30 cm, broché.


Au sommaire:

  • Géopolitique du Gaz de Schiste : la nouvelle révolution énergétique ?
  • Points chauds : Liban, Corée du Nord...
  • Géopolitique : l'Argentine face à ses défis.
  • Géoéconomie : Chine, l'envers du décors.



Commande : 8,95 €

Physiques, culturelles ou symboliques: les frontières


Manière de voir n° 128 — Avril-mai 2013 
Faut-il abolir les frontières ?
Paris, Le Monde Diplomatique, 2013. 98 pages, 23,5 x 29 cm, broché.


Physiques, culturelles ou symboliques, les frontières continuent de fragmenter les sociétés. Elles partagent les peuples et les cultures en même temps qu’elles les rassemblent et les préservent ; elles sont source de guerres, mais constituent des espaces d’échanges et de rencontres. Menaçantes et protectrices, elles cristallisent « deux manières de se perdre ».

Au sommaire:
I. Territoires à la découpe

  • Il n’est frontière qu’on n’outrepasse, Edouard Glissant
  • Mémoires de l’épopée balkanique, François Maspero
  • La difficile conquête des espaces marins, Monique Chemillier-Gendreau
  • Et les colonisateurs morcelèrent l’Afrique... Louis C. D. Joos
  • Nouveau propriétaire pour Bakassi, Léon Koungou
  • Comment l’Empire ottoman fut dépecé, Henry Laurens
  • Histoire politique de la clôture, Olivier Razac

II. Zones de friction

  • Des nations africaines aux contours fragiles, Anne-Cécile Robert
  • Le tracé incertain du Kurdistan, Joost R. Hiltermann
  • Un Proche-Orient sans cesse chamboulé, Alain Gresh
  • Misérable conflit entre le Pérou et l’Equateur, Pablo Paredes
  • Etat de guerre permanent dans le Haut-Karabakh, Philippe Descamps
  • Divorce à la soudanaise, Gérard Prunier
  • Les Kouriles, pomme de discorde russo-japonaise, Guy-Pierre Chomette
  • Corées, la grande déchirure, Philippe Pelletier
  • Ruée vers l’or noir sur la banquise, Dominique Kopp

III. Barrières de protection

  • En 1880, les douaniers s’en donnèrent à cœur joie, Serge Halimi
  • La mauvaise fortune des « maquiladoras », Anne Vigna
  • L’improbable saga des Africains en Chine, Tristan Coloma
  • Libre circulation de l’information et domination mondiale, Herbert I. Schiller
  • Comment l’Union européenne enferme ses voisins, Alain Morice et Claire Rodier
  • Qui a peur de la démondialisation ? Frédéric Lordon



Commande : 8,50 €

L'enjeu de la communication et de l'incommunication dans le Pacifique


Hermès 65
Le monde Pacifique dans la mondialisation
Paris, CNRS, 2013. 260 pages, 22 x 22 cm, broché.


Objet, acteur et horizon de la mondialisation, l'océan Pacifique en offre une excellente métaphore. Il incarne la mondialisation en marche. C'est avec son exploration, à partir du XVIIIe siècle, que l'humanité a bouclé le tour de la planète. De nos jours, c'est l'immensité océanienne, avec toute sa diversité, qui conserve à notre monde une complexité encore bien réelle. Il s'agit donc de donner droit à l'altérité, de faire cohabiter toutes les diversités, naturelles, mais également linguistiques et culturelles. L'objet de ce numéro d'Hermès est dès lors de comprendre l'enjeu de la communication et de l'incommunication dans le Pacifique. Il éclaire cette réalité anthropologique : il ne suffit pas que le monde soit traversé d'informations et d'interactions incessantes pour qu'il y ait davantage de communication et de tolérance.
Le Pacifique met en lumière l'ensemble des tensions contradictoires qui sous-tendent la mondialisation. Longtemps isolée, l'Océanie ne s'est pas ouverte de son plein gré. Elle a été mondialisée par la force. Le prosélytisme religieux, le capitalisme marchand et le colonialisme en ont spolié les ressources, acculturé les traditions et dégradé les équilibres naturels. Avec moins de remords que d'embarras, les puissances riveraines en ont fait un terrain d'affrontement et d'expérimentation nucléaire.
Pourtant, le Pacifique n'a pas été assimilé. La puissance des éléments, l'instabilité des milieux, l'isolement permanent n'ont cessé d'opposer leur inertie aux forces extérieures, inspirant aux Océaniens une résistance latente qui nourrit aujourd'hui leur réveil identitaire, comme elle leur sert aussi d'argument promotionnel. Les atolls, les lagons et les arts premiers sont autant d'incitations à la nostalgie du paradis perdu.
Au lieu d'illustrer l'uniformisation des modes de vie, l'océan Pacifique nous invite à une autre mondialisation, opposée aux modèles dominants, une mondialisation du dialogue entre les valeurs, les savoirs et les cultures. Riche de sa diversité, le Pacifique est un des laboratoires de la cohabitations culturelle du XXIe siècle.



Commande : 25 €

Quand la mondialisation devient « société de la connaissance »



Mélanie Dulong de Rosnay & Hervé Le Crosnier 
Propriété intellectuelle. Géopolitique et mondialisation
Paris, CNRS, 2013. 12 x 19 cm, 226 pages, broché.


Quand la mondialisation devient « société de la connaissance », la propriété intellectuelle s’installe au cœur de toutes les activités, de l’agriculture à la production culturelle, en passant par la concurrence industrielle et la recherche universitaire et médicale. L’extension croissante de la propriété intellectuelle entraîne aussi des conséquences pour le domaine public, les communs de la connaissance et le partage des savoirs. Les changements techniques et les rapports de force mondiaux en font également un enjeu géopolitique. Cet ouvrage veut donner des repères pour comprendre ces évolutions.



Commande : 8 €

Carto n°17 La France dans la mondialisation



Carto n°17
France & mondialisation
Quel avenir pour nos territoires ?
Paris, AREION Group, 2013. 82 pages, 23 x 30 cm, broché.


Consacrer un numéro spécial à la France n’a en aucun cas pour but de revenir sur les récents scandales de la classe politique. Il s’agit d’analyser l’essence même de la géographie, du territoire, et comment ce dernier s’intègre dans la mondialisation. En effet, le chômage, la santé, les transports sont des problématiques de première importance. S’il existe de nombreuses disparités entre les régions, leur avenir repose en grande partie sur leur interdépendance et leur connectivité. Car ne soyons pas trop pessimistes : l’« Hexagone » (dans les pages « Histoire », la Bibliothèque nationale de France s’interroge à l’aide de cartes anciennes sur le sens de cette expression) reste une grande puissance mondiale, quelle que soit la couleur politique de l’Assemblée nationale et de l’Élysée. Et s’il y a une guerre à livrer, c’est bien celle de l’intégration socio-économique des jeunes qui, bien que vivant dans de meilleures conditions matérielles que la génération précédente et ayant accès à une immense offre en matière d’éducation et de loisirs, sont les premières victimes de la crise de l’emploi. Comme dans tous les pays de l’Union européenne, la France voit ainsi se renforcer un phénomène croissant : le retour des moins de trente ans au domicile de leurs parents. Ils n’ont plus les moyens d’assurer leur indépendance. Les conséquences ? Une redéfinition du modèle familial, une société vieillissante et appauvrie, une migration massive des jeunes à l’étranger, là où l’avenir fait plus rêver… Au-delà des scandales politiques, il faut restaurer la confiance.
Pour ce numéro de printemps, Carto a souhaité par ailleurs s’intéresser à un sujet rarement traité : le marché des roses. Elles proviennent – le saviez-vous ? – en grande partie d’Afrique (Kenya, Éthiopie) et d’Amérique du Sud (Colombie). Autre défi cartographique, les cyberattaques. Elles font trembler les États et les grandes entreprises, et il est très difficile de localiser les responsables, tellement il est aisé de brouiller les pistes. Pourtant, elles sont devenues un outil de guerre au même titre que des chars ou des missiles.

Au sommaire :
Dossier France
Quel avenir pour nos territoires ? par Éric Janin

L’actualité vue par les cartes
Europe
• L’Arménie : entre isolement et dépendance
• Ces jeunes qui retournent chez papa et maman…
• Malte : les défis européens d’un archipel carrefour

Afrique
• Djibouti, rattrapé par le « printemps arabe » ?
• Le Nigeria et le Cameroun face à la menace Boko Haram
• La twittosphère en Afrique

Amériques
• Équateur : les défis de Rafael Correa
• De Mickey à Yoda, l’empire Disney contre-attaque
• Le Brésil mise sur la culture

Pôles
• Conflits d’intérêts en Antarctique

Décryptage
• Cyberattaques : nouvelle menace sécuritaire mondiale

Enjeux internationaux : Carte détachable
• Le marché florissant et mondialisé des roses

Asie-Océanie
• Inde : la lutte des femmes contre l’impunité
• Xinjiang : un territoire chinois en devenir ?
• Mourir pour renaître : la crémation en Asie
• L’impact des sanctions internationales sur le quotidien des Iraniens

Moyen-Orient
• Les militaires arabes face à la démocratie
• Pas de paix politique sans croissance en Palestine

L’œil du cartographe
• Quelles frontières en mer de Chine méridionale ? par Cécile Marin

Carte blanche…
• Les violences sectaires au Pakistan, par le Ceri et l’Atelier de cartographie de Sciences Po

Environnement
• L’eau au Proche-Orient dans un nouveau contexte géopolitique
• Du cacao pour sauver la Côte d’Ivoire

Histoire
• Retour sur… Des cartes pour comprendre l’histoire du territoire français, par Jean-Yves Sarazin et Guillaume Lebailly
• Les grandes batailles : La bataille de Diên Biên Phu, du 13 mars au 7 mai 1954, par André-Paul Comor

Cités du monde
• Hanoï

Insolito carto
• Cartographie des « espaces poubelles » par Frank Tétart



Commande : 10,95 €

jeudi 23 mai 2013

Les liens entre géographie et anarchie


Philippe Pelletier
Géographie et anarchie 
Reclus, Kropotkine, Metchnikoff
Paris, Monde Libertaire, 2013. 636 pages, 14 x 21 cm, broché.


Pourquoi trouve-t-on plusieurs géographes parmi les théoriciens du mouvement anarchiste constitué au cours des années 1880, à la suite de la Première Internationale ? 

Godwin, Proudhon ou Bakounine offrent déjà des réflexions sociologiques et politiques mais aussi spatiales à travers la question du fédéralisme libertaire, des nationalités ou de la démographie. La géographie d’Élisée Reclus est déjà bien étudiée par plusieurs spécialistes, mais il fallait approfondir ses rapports avec l’anarchie. Philippe Pelletier se propose de le faire, en l’élargissant à la pensée de ses amis anarchistes et géographes qu’étaient Pierre Kropotkine et Léon Metchnikoff. 

Contrairement à la théorie marxiste qui préfère l’histoire ou l’économie, une logique commune relie la géographie et l’anarchie. Il ne s’agit pas de soumettre l’une à l’autre, et réciproquement, mais de réfléchir librement sur ce qui les anime et les rapproche : une vision du monde et des peuples, la compréhension de l’Ailleurs, la reconnaissance des besoins humains et des ressources, l’aménagement du territoire, la commune et le fédéralisme, la poésie et le paysage, le rapport à la nature, et la confrontation avec l’écologie. 

Abordant de façon critique le marxisme et l’écologisme, sans céder au prêt à penser scientifique ou politique, ce livre donne des outils de réflexion et d’expériences historiques pour libérer les espaces de toute domination.



Commande :  24 € > 22,80 €

Les bouteilles de vin racontent une histoire passionnante.


Jean-Robert Pitte
La bouteille de vin 
Histoire d'une révolution
Paris, Tallandier, 2013. 310 pages, 14,7 x 21,4 cm, broché.


Par leurs formes qui varient dans le temps et d’une région à l’autre, les bouteilles de vin racontent une histoire passionnante.

Cet ouvrage novateur le montre avec beaucoup de science et de verve. Jamais les vins n’auraient pu vieillir à l’abri de l’air et de la lumière et jamais la personnalité des terroirs et des millésimes n’aurait pu se révéler avec autant d’éclat sans l’invention de la bouteille.

La révolution date du Ier siècle de notre ère, c’est la mise au point de la canne à souffler. Au début du XVIIe siècle, les productions européennes, trop fragiles, ne peuvent servir à déplacer des liquides à longue distance. C’est alors qu’un pays importateur, l’Angleterre, réalise la bouteille en verre épais et noir, élaborée dans un four chauffé au charbon. Les mêmes Anglais découvrent au Portugal les vertus du liège qui permet un bouchage hermétique et de confier aux bouteilles du vin de qualité, de les coucher, les transporter et les conserver. Bientôt ils inventent encore le champagne mousseux que les Français ne confectionneront qu’à partir de la Régence.

Les bouteilles d’outre-Manche sont en oignon, en poire, puis cylindriques à épaules plus carrées. Les françaises, elles, sont plutôt ovoïdes, à épaules tombantes, tant en Champagne et en Bourgogne qu’à Bordeaux où, au XIXe siècle, s’impose la forme cylindrique à épaules carrées. À côté de ces deux grands modèles, certains vignobles en ont imaginé d’autres : la flûte rhénane, la fiasque paillée de Toscane, le bocksbeutel en forme de gourde de Franconie, le clavelin du Jura, la petite bouteille à col allongé du Tokaji ou du constantia sud-africain, etc.



Commande :  26,80 € > 25,46 €

mercredi 22 mai 2013

Le désarmement unilatéral de l'Europe : un danger dans un monde de tensions ?


Jean-Baptiste Vouilloux
La démilitarisation de l’Europe 
Un suicide stratégique ?
Paris, Argos, 2013. 160 pages, 12 x 19,4 cm, broché.


Persuadés que le reste du monde adoptera leur modèle d’intégration pacifique, les Européens renoncent aux attributs de la puissance guerrière, héritage d’une longue histoire troublée. Animée par des forces profondes de nature politique, culturelle et sociale, la démilitarisation de l’Europe n’est pas un épiphénomène ou une dynamique passagère. Elle prend racine dans une tentation de « sortir de l’Histoire » et s’inscrit dans l’évolution des sociétés postmodernes. 

Depuis 2009, les Etats membres de l’Union Européenne réduisent leur budget de défense de manière constante et déterminée. Cette démilitarisation se traduit déjà par des déficits capacitaires et opérationnels. 

Le problème est que cette atrophie, que l’on justifie par la crise financière de 2008, est loin de s’appliquer aux autres parties du globe. Ce désarmement unilatéral ne comporterait-t-il pas une part de danger, dans un monde où les tensions se multiplient ? 

Dans cet ouvrage informé, Jean-Baptiste Vouilloux suggère que le mouvement n’est pas inéluctable, à condition que les Européens appréhendent avec lucidité la nouvelle donne stratégique et remettent en perspective l’outil militaire et leurs intérêts de long terme.

Diplômé de Saint-Cyr, breveté de l’Ecole de Guerre et du Collège des Forces Canadiennes, le chef de bataillon Jean-Baptiste Vouilloux est officier d’infanterie ; il sert actuellement à l’Etat-Major des Armées. La démilitarisation de l’Europe est son premier ouvrage.


Commande :  12 € > 11,40 €

lundi 20 mai 2013

XYZ n° 134


XYZ n° 134, mars 2013, 35ème année 
CIRCE RHONE : mise en place d’une grille de transformation altimétrique entre les altitudes orthométriques et normales
Paris, Association Française de Topographie, 2013. 74 pages, 20 x 30 cm, broché.


SOMMAIRE :

Editorial

Info-Topo

- Les information de la profession

Manifestation

- IGN : les expertises innovantes (spatiales, aériennes, géographiques et forestières)

- Journée topographie 2013 du lycée Cantau d’Anglet (Pyrénées-Atlantiques)

Hommage

- Jean Bourgoin (1925-2013), Bruno Frachon

Raymond D'Hollander (1918-2013), Témoignage de Paul Courbon

Géodésie

- Méthodes de travail dans les réseaux GNSS. Méthodes du « statique multi-stations », Romain Legros, Laurent Morel, Flavien Viguier, Florian Birot

- CIRCE RHONE : mise en place d’une grille de transformation altimétrique entre les altitudes orthométriques (NGF/Lallemand) et normales (NGF/IGN69), Paul-Henri Faure, Gilles Canaud, Alain Coulomb, Pierre Lardeux

- Mise au point sur les réseaux de géodésie et nivellement, Alain Coulomb

- Gestion du réseau GNSS permanent européen à l’Observatoire royal de Belgique, Carine Bruyninx, Juliette Legrand, Dominique Mesmaker, Ann Moyaert, Quentin Baire

Histoire

- Georges Poivilliers 1892 - 1968, Robert Vincent, Jean Poivilliers

- Méthode de l’amiral Mouchez (1821 – 1892), Jean-Jacques Derwael

Art et géométrie

- Bauduin : l’arpenteur de la mesure, Jean-Pierre Maillard.

GSF

- GSF en Amérique du Sud et au musée des arts forains, Claire Galpin

Livres


Commande : 23 €

Edition en fac-similé des Eléments de statistique humaine ou démographie comparée (1855)


Achille Guillard
Eléments de statistique humaine ou démographie comparée (1855)
Paris, INED, 2013. 384 pages, 16,2 x 24,8 cm, relié.


Edition en fac-similé présentée par Jean-Marc Rohrbasser et Jacques Véron.

Cet ouvrage est la réédition d'un texte paru pour la première fois en 1855 par le naturaliste et démographe Achille Guillard. Pour l'histoire des sciences et de la démographie, les Éléments de statistique humaine ou démographie comparée est un ouvrage resté relativement méconnu, qui introduit pour la première fois le terme « démographie », conçue notamment comme une science indispensable à la connaissance de la société humaine.

Dès l'avant-propos de ses Éléments, Guillard précise l'objet de la science de la population qu'il conçoit d'une manière très large. Il en circonscrit en détail le domaine, qui est de « s'occuper des hommes, de leur état encore précaire, de leurs progrès encore contestés, des lois physiologiques qui les régissent, des lois sociales qui les doivent régir, de l'économie des forces humaines qui est de théorie, et de leur dissipation qui est de fait, de la liberté et de la servitude, du travail obligatoire et du repos mérité, du bien-être par hérédité, de la misère par ignorance, de la naissance et de la mort, de l'argent et du sang, de l'agriculture, du commerce, du gouvernement, de l'industrie, et de quelques autres géhennes ».

Guillard propose donc une définition large de cette discipline, incluant notamment la considération de phénomènes d'ordre culturel comme le niveau intellectuel ou moral des individus. S'interrogeant sur la place de la démographie par rapport à la science, il soutient « qu'elle en doit être le tronc » ou « le réservoir commun où doivent confluer tous les courants de la statistique ».

Commande :  28 € > 26,60 €

Les régions françaises : 2e édition revue et augmentée


Vincent Adoumié (sous la direction de) 
Les régions françaises 
2e édition revue et augmentée
Paris, Hachette, 2013. 287 pages, 17 x 24 cm, broché.


« Du territoire aux territoires », ainsi pourrait-on résumer la démarche de cet ouvrage. Etudier les régions françaises du début du XXIe siècle, c'est d'abord analyser les spécificités et les dynamiques de ces multiples espaces qui forment la France. Mais à l'heure de l'ouverture généralisée des économies et de la multiplication des échanges, c'est aussi s'interroger sur leurs nouvelles identités et sur la place qu'ils occupent aussi bien en Europe que dans le monde.

Les régions françaises :
- traite de tous les aspects géographiques (physique, économique, humain) des régions françaises d'une manière claire et accessible
- est illustré par de nombreux documents (cartes, graphiques, textes)
- correspond aux programmes des principaux examens et concours du supérieur (licence, IEP, concours de recrutement de la fonction publique) ainsi qu'à celui des collèges et des lycées.

Ouvrage dirigé par Vincent Adoumié, agrégé d'histoire (1987) et de géographie (1989), professeur de chaire supérieure en classes préparatoires aux grandes écoles au lycée Dumont-d'Urville de Toulon, avec :
- Christian Daudet, agrégé de géographie, maître de conférences à l'université Jean-Monnet de Saint-Etienne
- Jean-Michel Escarras, agrégé d'histoire-géographie, professeur en classes préparatoires aux grandes écoles au lycée Dumont-d'Urville de Toulon
- Catherine Jean, agrégée de géographie, professeur en classes préparatoires aux grandes écoles au lycée Dumont-d'Urville de Toulon

Commande :  28,50 € > 27,08 €

Territoire en mouvement n°16 : Région, régionalisation, régionalisme


Territoire en mouvement n°16, 2012 
Région, régionalisation, régionalisme
Villeneuve d'Ascq, UFR de géographie et d'aménagement de Lille 1, 2012. 118 pages, 21 x 29,5 cm, broché.


SOMMAIRE :
  • P. Picouet - Editorial
  • J. Rivière, C. Colange, M. Bussi, B. Cautrès, S. Freire-Diaz & A. Jadot - Des contrastes électoraux intra-régionaux aux clivages intra-urbains. Éléments sur le scrutin régional de 2010 dans le Nord – Pas-de-Calais
  • A. Conesa - Accessibilités et discontinuités spatio-temporelles multiscalaires en Nord - Pas-de-Calais. Une région carrefour au territoire fragmenté ?
  • T. Perrin - Régions et coopération interrégionale : dynamiques institutionnelles, de la France à l’Europe
  • D. Rivière - Régions, néo-régionalisme, quels enjeux pour la géographie ? Le cas italien
  • B. Montabone - La région entre attentes européennes et trajectoire nationale : les « agences de développement » en Turquie
  • F. Z. Mohamed-Cherif - Les liaisons maritimes de l’Algérie dans l’espace Euro – Méditerranée : réalités et perspectives
  • Comptes rendus de lectures

Les clefs de lecture de la société philippine dans toute sa complexité


William Guéraiche (sous la direction de)
Philippines contemporaines
Paris, Les Indes savantes, 2013. 626 pages, 23,8 x 15,7 cm, broché.


Les Philippines contemporaines ont été modelées par différentes influences ; régionales en premier lieu, en raison de leur situation de carrefour en Asie du Sud-Est ; coloniales en second lieu — deux colonisations successives, espagnole et américaine, dont on perçoit encore les héritages. Le christianisme et l’américanisation (la langue, le modèle consumériste, etc.) sont d’ailleurs des aspects importants du syncrétisme culturel mais non exclusifs. Cet ouvrage prend le parti d’explorer en profondeur les identités philippines fondues dans le creuset des basses terres et plus particulièrement de l’agglomération de Manille. 

Cette monographie, qui fait une large place aux auteurs philippins, a pour ambition de donner des clefs de lecture de la société philippine dans toute sa complexité. Le jeu politique, la structuration sociale et les liens entre certains groupes sociaux forment un cadre original dont on peut légitimement se demander dans quelle mesure il a évolué depuis l’indépendance en 1946. Si le poids de la tradition semble immuable, le pays est aujourd’hui encore ouvert à d’autres influences majeures – à la mondialisation au premier chef. Philippines contemporaines est un instantané de cette dialectique de changements et de continuités.

Commande :  36 € > 34,20 €